Les obstacles à la scolarisation des filles en sociétés africaines


Non classé / samedi, mai 8th, 2021

Le principe de l’égalité des genres voudrait que tous les individus jouissent des mêmes privilèges, sans discrimination. Malheureusement, on assiste aujourd’hui encore à un taux relativement faible de jeunes filles scolarisées en Afrique. Néanmoins, étant donné  qu’il n’y a pas de fumée sans feu, voici quelques-unes des causes de ce phénomène.

Une société fortement stéréotypée

La société africaine est malheureusement fortement marquée par des stéréotypes et des discriminations basées sur le genre et sur le sexe. En effet, depuis des décennies les femmes sur le continent sont considérées comme étant largement inférieures aux hommes. C’est d’ailleurs cette injustice qu’exprimait la féministe Simone Veil, quand elle affirmait « Ma revendication en tant que femme c’est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m’adapter au modèle masculin. »

La précarité des familles

La pauvreté est désormais un fait indiscutablement attaché aux sociétés africaines. Avec des pays à la base sous-développés et des citoyens dont les revenus n’atteignent parfois pas le seuil des 1 dollar par jours, la plupart des familles estiment suicidaire de scolariser leurs filles. D’ailleurs pour la majeure partie d’entre eux, même sans scolarisation, les filles ont toutes les chances de réussir si elles trouvent un bon époux.

 

Les mariages précoces

Pour l’UNICEF, près d’une douzaine de millions de jeunes filles sont encore victimes de mariages précoces chaque année. Cependant, il est important de noter que de 2010 à aujourd’hui, le phénomène a connu une baisse considérable avoisinant bientôt les 20%. Un véritable ouf de soulagement pour l’humanité !

Les violences en milieux scolaires

Certains facteurs éducationnels et culturels influencent aussi la scolarisation des filles en Afrique. En effet, il n’est pas rare de dénombrer des cas de violences sexuelles faites aux jeunes filles en milieu scolaire. Cela laisse aussi beaucoup de parents (généralement analphabètes) sceptiques à la question de la scolarisation des filles.